Enseignement

  1. Autoriser l’Agence pour l’enseignement français à l’étranger (AEFE) à emprunter sur le long terme pour lui permettre d’engager des investissements immobiliers et de rénovation énergétique pour les établissements à gestion directe (EGD).
  1. Mettre l’AEFE sous la double tutelle de l’Éducation nationale et des Affaires étrangères.
  1. Accompagner financièrement les établissements en gestion directe et conventionnés, afin de mettre fin à l’augmentation incessante des frais de scolarité liée au désengagement de l’État et arrêter la dérive vers un système dans lequel la charge du financement des établissements scolaires repose de plus en plus sur les seuls parents d’élèves.
  1. Revenir sur la politique du chiffre, c’est-à-dire le doublement des effectifs des établissements français à l’étranger à échéance 2030, qui n’est qu’un outil de désengagement de l’État dans l’enseignement français à l’étranger. 
  1. Lutter contre la précarisation et les inégalités de traitement des enseignant·es, notamment en augmentant le nombre d’enseignant·es détaché·es, en favorisant le recrutement de titulaires et en travaillant à l’harmonisation des rémunérations et avantages sociaux entre salarié·es de droit français et contrats locaux.
  1. Travailler à une véritable politique d’attractivité du réseau par la revalorisation de statuts des personnels enseignants dans le réseau français à l’étranger. 
  1. Mettre un terme au bornage à 6 ans des nouveaux contrats de détachement et revaloriser réellement dans un contexte inflationniste l’indemnité spécifique liée aux conditions de vie locale (ISVL) des personnels détachés selon des critères plus solides et transparents.
  1. Permettre aux enseignants de recrutement local de devenir titulaires de l’Éducation nationale sans avoir à revenir en France et faire assurer par l’AEFE une coordination des détachements des titulaires de l’Éducation nationale vers les établissements scolaires homologués exerçant à l’étranger.
  1. Engager une réforme du système des bourses scolaires : révision des barèmes d’attribution, notamment en fonction de la situation économique et sociale de chaque pays, prise en compte des taux de changes parallèles lorsqu’ils existent, publication de l’indice du coût de la vie par pays et modification des règles de calcul pour cesser de léser les familles monoparentales.
    Supprimer la contribution progressive de solidarité (CPS), taxe sur une aide sociale qui est devenue la variable d’ajustement de l’enveloppe budgétaire.
  1. Inscrire par une loi organique la direction de l’AEFE sur la liste des fonctions pour lesquelles, en raison de leur importance pour la garantie des droits et libertés ou la vie économique et sociale de la Nation, le pouvoir de nomination du Président de la République s’exerce après avis public de la commission permanente compétente de chaque assemblée. 
  1. Être vigilant sur le financement et la dotation en enseignant·es de l’AEFE, afin de garantir la qualité de l’enseignement et la mixité sociale dans l’ensemble du réseau.
  1. Imposer à l’ensemble des établissements homologués des principes de gouvernances et de politique de ressources humaines.
  1. Appuyer la coopération éducative dans l’ensemble des pays afin de favoriser l’apprentissage de la langue française dans les établissements publics du pays de résidence.
  1. Mieux encadrer l’orientation des élèves vers le supérieur en France : amélioration de l’articulation entre les établissements AEFE et Parcoursup, obligation d’octroyer rapidement un visa à tous les élèves du réseau AEFE qui souhaitent poursuivre leurs études en France.
  1. Soutenir le développement de l’association FLAM (Français langue maternelle) Monde et le développement de structures FLAM locales, notamment dans les zones loin des métropoles où l’accès à l’enseignement en français manque, avec un dispositif de subventions durables aux associations, leur permettant de développer leurs activités sur le long terme dans les directions qui leur semblent le plus adéquates.
    Les demandes de subvention FLAM seront présentées au Conseil consulaire pour avis et attribuées par l’Assemblée des Français de l’étranger.
  1. Permettre aux établissements homologués de développer des enseignements professionnels jusqu’au Bac professionnel ou en post-Bac, lorsque la demande des familles le justifie.